Depuis des années, un débat houleux anime très régulièrement l’opinion publique, les colonnes des journaux et les réseaux sociaux : l’état de santé de la cravate. Morte et enterrée pour certains, bien vivante pour d’autres, le pronostic vital de cet accessoire légendaire se révèle plus ou moins engagé selon les plumes et les périodes. À l’agonie ou pas, condamnée ou non par le déclin présumé du costume, nous laissons aux critiques le soin de commenter. De notre côté, il n’y a pas débat !
Plus qu’un accessoire, la cravate représente pour Hast une certaine idée de l’allure, raison pour laquelle nous tenions à lui réserver une place au cœur de notre collection capsule anniversaire. Un choix fort et assumé, incarné par ce modèle à la fois audacieux et raffiné qui saura pimenter vos looks casual et décrisper vos tenues formelles.
La cravate est morte ? Vive la cravate.
Une merveille d'artisanat
Intégrer une cravate parmi les dix iconiques revisités en marge de nos dix ans était un parti-pris hardi, que nous avons voulu souligner en y apportant un soin tout particulier. Du patron au coup d’aiguille final, chaque étape est réalisée à la main en Lombardie, à côté de Côme, dans la plus pure tradition italienne. Avec ses cinq plis, cette cravate 100% pure soie est une petite merveille d’artisanat qui vous permettra d’apporter panache et lustre à vos compositions.
Comme vous pouvez le constater, nous avons privilégié un motif “club” historique aux couleurs aussi complémentaires qu’originales. Un design intemporel que vous pourrez marier sans effort aux autres pièces de la collection capsule comme à celles qui peuplent votre penderie. Navy, blanches et bleu clair, ses rayures se distinguent sur un fond vert auquel la soie apporte une luminosité et un éclat proprement uniques.
Si les couleurs avaient autrefois une signification, affichant l’appartenance à tel régiment, club, association ou école, nous les avons sélectionnées ici pour leur seule puissance esthétique.
À propos de rayures, saurez-vous dire si celles-ci vont de gauche à droite ou de droite à gauche ? Si oui, vous savez sûrement que c’est à partir des épaules du porteur que l’on détermine cette subtilité. En l'occurrence, les bandes partent de l’épaule gauche et “descendent” vers le flanc droit ; ce qui, soit dit en passant, est typique des cravates anglaises - et par extension européennes. Outre-Atlantique, nos amis nord-américains portent plutôt les rayures de la droite vers la gauche depuis l’importation de la cravate club par Brooks Brothers dans les années 1920.
Matière, motif, couleurs, façon : vous voyez que cet accessoire est encore capable du meilleur. Chez Hast, nous savons bien que nous n’avons pas besoin de vous en convaincre et cette petite merveille est là pour en attester.
Le comble du raffinement
“Tu vas à un mariage ?”
Que celui qui n’a jamais entendu cette phrase cravate au cou lève le doigt. Qu’importe ! Entre la cravate et la plaisanterie, la plus ringarde n’est pas celle que croit le plaisantin.
Pour une occasion ou pour le plaisir, arborer cet accessoire au comble du raffinement n’a rien de risible, bien au contraire. Au même titre que les foulards, bandanas et autres tours de cou qui ont opéré dernièrement un vrai retour en force, la cravate permet de structurer la silhouette et d’ouvrir un horizon de possibilités stylistiques extrêmement vaste.
Avec une chemise button-down et un blazer façon Ivy League, avec une chemise habillée et une veste de costume pour plus de formalisme, avec une OCBD et une veste de travail pour un combo détonnant, tous les coups sont permis avec cette pièce injustement redoutée. Le tout est de la porter avec assurance, ce qui est la moitié de l’élégance.
Comment entretenir la cravate en soie verte?
Sauf à faire une belle tâche de ketchup en plein milieu, vous ne devriez pas avoir besoin de laver cette cravate club très souvent. En cas de besoin, le mieux est encore de le faire à la main dans une eau froide légèrement savonneuse.
